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17. Why does le remain invariable in such phrases as the following : — Madame, etes-vous malade? Non, monsieur, je ne le suis pas. Messieurs, etes-vous amis? Oui, nous le sommes. 18. When is ne used before a second verb ? 19. From the following adjectives form substantives: — Malade, hardi,ferme,faible. 20. Translate into English— Apres, d'apres ; de service, en service; dv reste, de reste; parceqiie, par cc que; mot a mot, mot pour mot. 21. Translate into English— A. Hakpagon, criant an voleur dis le jardin."] Auvoleur! auvoleur! a .'assassin! aumeutrier! Justice, juste ciel! Je suis perdu, je suis assassine; on ma coupe la gorge, on ma derobe mon argent. Qui peut-ee otre ? Q.u'est-U devenu ? Ouest-il? Oil se cache-t-il? Q.ue ferai-je pour le trouver? Oucourir? Ou ne pas courir ? N'est-il point la? N'est-il point ici? Quiest*ce? Arrete. (alui-meme, se prenant par lebras.) Rcnds-moi mon argent, coquin... Ah! c'est nioi. Mon esprit est trouble, et j'ignore oil je suis, gui je suis et cc que je fais. Helas! mon pauvre argent! mon pauvre argent! mon cher ami! on ma privo de toi; et puisque tv m'es enleve, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi il m'est impossible de vivre. C'en est fait, jc n'en puis plus ;je me meurs ; je suis mort; je suis enterro. Ny a-t-il personne gui veuille me ressusciter en nic rendant mon cher argent ou en'm'apprenant gui la pris. Euh! que ditcs-vous? Cc nest personne. II faut, gui que cc soit. qui ait fait le coup, qu'avee beaucoup de soin on ait epic l'heure ; et Ton a choisi justement le temps que je parlnis a mon traitre de ills. Sortons. Je veux aller querir la justice et faire dormer la question a toute ma maison ; a se. vantes, a valets, ii fils, il fille, et a moi aussi. Que de gens assembles! Je ne jette mes regards sur personne gui ne me donne dcs soup<jons, et tout me semble mon voleur. He! de quoi est-ee qu'on parle la? de eelui gui ma derobe? Quel bruit fait-on la-haut? Est-ce mon voleur gui y est ? De grace, si Ton sait dcs nouvelles de mon voleur, je supplie que Ton m'en disc. N'est-il point cache lii parmi vous ? Us me regardent tous et se mettent a rire. Vous verrez qu'ils ont part, sans doute, au vol que Ton ma fait. Allons vite, dcs commissaires, dcs archers, dcs provots, dcs juges, dcs genes, dcs potences, et dcs bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde; et, si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-meme apres.— Molihre. B. Oui, Lamoignon, je fuis les chagrins de la ville, La maison dv seigneur, seule un peu plus ornee, Et contre eux la campagne est mon unique asile. Se presente au dehors de murs environnee. Dv lieu gui my reticnt veux-tu voir le tableau ? Le soleil en naissant la regarde d'abord, C'est un petit village ou plutofc un hameau, Et le mont la defend dcs outrages dv nord. Bati sur le penchant dun long rang de eollines, C'est la, cher Lamoignon, que mon esprit tranquille D'ou l'ceil s'egare au loin dans les plaines voisines. Met it profit les jours que la Parque me file. La Seine, au pied dcs monts que son Hot vient layer, Ici, dans un vallon bornant tous mes desirs, Yoit dv sein de ses eaux vingt lies s'elever, J'achete ii peu de frais de solidcs plaisirs. Qui, partageant son cours en diverses manieres, Tantot, un livre en main, errant dans les prairies, Dune riviere seule y forment vingt rivieres. J'occupe ma raison d'utiles reveries : Tous ses bords sont couverts de saules non plantes, Tantot, cherchant la fin dun vers que je eonstrui, Et de noyers souvent dv passant insultes. Je trouve au coin dun bois le mot gui m'avoit fui; Le village au-dessus forme un amphitheatre : Quelquefois, aux appas dun hamecon perfide, L'habitant ne connoit ni la chaux nile platre ; J'amoreo en badinant le poisson trop avide; Et dans le roc, gui cede et se coupe aisement, Ou dun plomb gui suit l'ceil, et part avec I'eclair, Chaeun sait de sa main creuser son logement. Je vais faire la guerre aux habitans de lair. — Soileau. c. La population gui l'habite se fond dans l'harmonie dv paysage, dont elle a pris le caractere tranquille et doux. Les hommes y sont basanes et sees comme dans le Midi; les femmes elancees et sveltes ;un grand chapeau de feutre noir ombrage le front dcs bucherons et dcs laboureurs; une coiffe de toile blanche, ou quelque mante de lame, protege la tfete dcs jeunes bergeres et dcs femmes gui travaillent aux champs. Leur regard a cette profondeur et cette nuance de melancolie particuliere aux habitants dcs pays a demi sauvages. Le sol leur dispense une nourriture avare et les plie ade rudes travaux gui les accoutument ii la tenacite lente et a l'entetement laborieux dv boeuf. Us luttent, par le travail, contre la pauvrete, et s'y soumettent. Ces grands troupeaux de moutons, gui errent de la plaine aux vallons, pretent au pays une physionomie patriarcale gui ajoute asa solitude. Le ciel est gris, le climat humide, l'horizon vaporeux, les clairieres, les etangs, les landes ouvrent de longues perspectives animees par le murmure dcs pins; l'ceil s'y plonge et I'esprit s'y perd dans dcs reveries dont le charbonnier et le faucheur subissent pout-etre le charme sans le eomprendre.— Amedee Actiard.
Class D. —Geeman (Optional). Time allowed : Three hours.
A. Translate — " Don Kodrigo ist mem Name, Wohl auch Cid Campeador, So ergeben meinem Konig' Als mem Weib, Ximene, mir, Leb' ich als em schliehter Kriegsmann, Der kaum zweimal in der Woehe Ab die Kriegeswaffen legt, Schlafe nirgend als im Zelte, Thue keinem Ereunde libel, Stiind'es auch in meincr Macht. Have nur mit meinem Degen, Aber nic mit Zung' und Eeder, Esse sitzend auf der Erde, Weil mir cine Tafel feblt, Lasse niemand mit mir speisen, Als die Braven und die Gluten, Anzuspornen, durch die Sitte, Meiner Ereunde Heldenmuth. Unsre Tischgespriiche scharren Nic auf die begrabnen Todten, Greifen nio dem Urtheil Gottes TJeber die Lebend'gen vor. Ich, der Cid, ich spreche selten, Kummre wenig micli urn andre, Frage nichts, als ob Babiega Sei gewartet und gezaumt,
Aufzusitzen gleich nach Tafel Neu zu eilen ins Gefecht. " Lege nieder micli zum Schlafe, Nicht zu wachen und zu sinnen, Wie auf Wegen dcs Betruges Ich erschleiche fremdes Gut. Wach' ich auf, so gehts zu Eelde, Hier—ein feindlich Schloss zu nehmen, Oder —liegen es zu lassen, Wie das Gliiek will, wie es fiillt. " Bin ich einsam, so gedenk' ich An mem Weib, und das mit Seufzen ; Weinend musst' ich sic verlassen, Klagend, wie die Turfceltaube ; Und wohl einsam, und wohl traurig Lebet jetzt sic in der Eremde; Doch Bie lebet glucklieh dort. " Uebrigens, ilir hohen Herren, Eann und darf der Cid antworten Jedem, wer es sei, der fragt. Er darf seine Seel' enthullen Ohne Lug' und ohne Schaam." — Herder.
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